Taiguara, Zumbi
Taiguara, La Révolte du Borel (quartier de Rio)
Il existe un peuple qui prête le drapeau
Pour couvrir une telle lâcheté et infamie,
La fureur du poète cria ainsi la douleur
De l’esclave noir qui souffrait tant
Et aujourd’hui,se souvenant de Castro Alves,
Le peuple danse la samba et traverse les mers
Et nous renvoie un chant afro-bantou …
la lutte qui est née avec Zumbi dos Palmares
Oiá, salut, Zumbi… courageux frère
Tu as donné ta propre vie pour ne pas trahir
Ceux qui, là-bas au Quilombo,
Ont tapé sur tes épaules un authentique « congo » (danse africaine)
mort oui !
esclave non !
On chante ta mémoire à la Ferme du Ciel
La voix des employés est celle du Borel
Allez, paume, paume paume…
Allez, pied, pied, pied…
Tourne, tourne, tourne, petite
Tu es venue de Guinée
Mais tu existes…
(Voir l’article précédent, « Palmares, quilombo », et aussi « Le navire Négrier », poème de Castro Alves)