Ô Discordia
Pêcheurs, (tissu appliqué d’Evelyne Régnault)
Je l’ai vu se coucher sur la mer paresseuse
Le soleil en clin d’oeil aux ondes sirupeuses
Le vent glacial fouettait l’ocre chaud des falaises
Là-bas au bout du monde en côte portugaise
Je t’ai vu te coucher dès la fin de l’histoire
Tandis que l’or du jour se change en peur du soir
Je t’ai vu te coucher comme un enfant fragile
Qui ne croit plus en rien et baisse ses longs cils
Tout s’endort et s’éteint quand vient la fin des temps
Dans la nuit engourdie décline tout autant
La passion des amants noyée par l’inquiétude
De l’obscurité dense ombrée de solitude
Naît un souvenir flou perdu dans les dédales
D’un monde analphabète et qui perd les pédales.
Marialou, in Duos avec Jocelyn
2 commentaires »
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Cocou Lusi, pas de soucis pour l’illustration, mais j’aimerais mieux que tu remettes le titre original… c’est une référence littéraire ! Lol! Rien à voir avec le Portugal ce titre, désolée
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Voilà c’est fait, je suis allée un peu trop vite, comme d’habitude !