Lusopholie

Lettres, poésie et musique lusophones

Archive pour novembre, 2007

Le long chemin

Posté : 28 novembre, 2007 @ 7:30 dans - époque contemporaine, littérature et culture | 2 commentaires »

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Le Cap Vert (découvert en 1456) …

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… São Tomé e Principe, découvertes en 1471; des colons portugais sont venus s’y installer, amenant leurs esclaves. On a planté de la canne à sucre, puis les îles sont devenues peu à peu des « entrepôts » d’esclaves lors du déclin de la culture de la canne. Ces esclaves venaient d’Angola, du Mozambique ou du Cap Vert.

C’est à ce « chemin » que fait référence la chanson « Sodade » de Cesária Évora.

« Il avait vu les noirs et leur résignation silencieuse, il avait vu leurs corps, les muscles tendus à la limite du possible, de l’épuisement, il avait vu leur regard d’enfant, soit effrayé soit abandonné, occasionnellement provocateur, dans un lointain reste d’orgueil qui venait du lointain des profondeurs ; il avait vu leur sourire blanc, clair, ouvert, lorsque soudain quelqu’un les appelait par leur nom, les traitait comme des hommes.  » (Miguel Sousa Tavares, Equador)

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Un peu de télé…

Posté : 26 novembre, 2007 @ 7:44 dans - époque contemporaine, musique et chansons, vidéos documentaires | 2 commentaires »

http://www.dailymotion.com/video/3ZbPke6jtvoiInVie

 

Gato Fedorento fait chanter Pedro Abrunhosa

D’abord, la recette des croquettes de morue, exercice intéressant !

Puis répond à ses questions (qui me montre où est la route, le GPS, moyennement comique :-( )

et enfin… le laisse chanter une chanson dont les paroles ont été modifiées. :-)

Ecouter la vraie version

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Kizomba 2

Posté : 21 novembre, 2007 @ 7:35 dans musique et chansons | Pas de commentaires »

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Kino Cabral (Cap Vert), Belita

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Parle-moi d’amour

Posté : 20 novembre, 2007 @ 11:18 dans musique et chansons | Pas de commentaires »

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Santos e Pecadores (Lisbonne), Fala-me de amor

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Famine

Posté : 17 novembre, 2007 @ 10:46 dans - époque contemporaine, littérature et culture | Pas de commentaires »

Famine dans - époque contemporaine collin10

La terre, aujourd’hui, ne garde plus trace de la tragédie qui s’y est passée. Comme si un dieu avait effacé, avec sa gomme de nuage, ce trait qui salissait le paysage ; et celui qui parcourt les bonnes routes de terre ou de goudron, en automobile ou en 4X4 de luxe, n’a pas conscience d’un passé où la descente de la montagne vers la mer prenait trois ou quatre jours, surtout en un mois de chaleur si intense qu’en ce mois d’août, qui fut l’un des pires du siècle. Non loin de là, au couvent qui a fait place à une ferme, où presque rien ne subsiste de l’ancien bâtiment, je me souviens des visages souffreteux qui m’ont accueilli lorsque, au début des années soixante, j’ai cherché l’endroit où mon arrière-grand-oncle avait été assassiné. Le cloître était toujours là, avec ses colonnes et ses massifs qui servaient aux moines de lieu de méditation ; mais je n’étais pas entré dans la maison, ignorant s’il resterait quelque chose de l’église et des cellules. Des vases et des pots de fleurs étaient posés ça et là sur les dalles, sous lesquelles reposaient, identifiés par des numéros anonymes, les anciens habitants. Dès ce moment j’ai su qu’un monde était en train de mourir ; mais les apparences laissaient penser que la force du régime pouvait encore entretenir le déséquilibre de la misère que je voyais dans les yeux de ceux qui m’observaient, eux faisant partie des exploités, et moi de la bourgeoisie dominante qui vivait de cette exploitation, et je n’ai rien pu dire qui les conforte dans une espérance qu’aucun d’eux n’avait; ils se contentaient de me fixer avec des visages malades d’une faim larvaire, et sous leur regard, je me sentais un étranger sur ce territoire qui m’était devenu hostile.

Nuno Júdice, L’Ange de la tempête, La Différence, 2006

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Monchique en novembre

Posté : 15 novembre, 2007 @ 10:40 dans - époque contemporaine, littérature et culture, vidéos documentaires | 2 commentaires »

Monchique en novembre dans - époque contemporaine monchi10

Cliquez sur l’image…

C’est curieux que, malgré tout, nous soyons toujours « de Monchique » ! L’Algarve est devenue la plus internationale et la plus cosmopolite de nos provinces. On dit même que les gens de l’Algarve sont moins provinciaux que ceux de Lisbonne. Cette région est à la croisée des chemins de multiples langues. Mais nous, ici, nous avons toujours une côte alentejana et une algarvia, et pourtant, nous ne voulons pas plus être de l’Alentejo que nous nous sentons « du bord de l’eau ». Et nous avons une impression profonde de différence, on pourrait presque dire d’indépendance. Serait-ce à cause de l’altitude ? De la largeur de l’horizon, que l’on domine du regard, des plaines de l’Alentejo aux découpes de la côte ?
Nous somme toujours des « montagnards », avec tout ce que ça peut avoir de bon et de beau : nous sentons encore le ciste et la bruyère, le pin et le romarin. Nous avons encore dans les yeux le bleu des distances, et dans les gestes, le vert des forêts. Dans la voix, le bouillonnement des chutes d’eau et dans les pas, la consistance de la terre mouillée.
C’est peut-être pour ça que nous sommes toujours, obstinément, monchiqueiros. Et que c’est bon de demeurer, encore, égaux à nous-mêmes ! Pour combien de temps ?

António de Silva Carriço, O sabor da vida, (Chroniques) juillet 1989

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mon village

Posté : 15 novembre, 2007 @ 12:18 dans littérature et culture, vidéos documentaires | 11 commentaires »

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mon village dans littérature et culture rue_ju10

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samba nao é rumba

Posté : 14 novembre, 2007 @ 9:32 dans musique et chansons | 2 commentaires »

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Lenine, Jack Soul Brasileiro

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