Souvenir de Macau
Chansons : Macau Sã Assi , et Macau Téra Galánte
Le groupe Tuna Macaense
(Photo :www.m-rock.net/)
Un peu d’histoire…
La région aujourd’hui appelée Macau (Macao) faisait autrefois partie de la province de Gunagdong.
Les premiers navigateurs Portugais arrivèrent en Chine en 1513 sur l’île de Lintin.
Les années suivantes, les autorités chinoises expulsèrent plusieurs aventuriers. En 1536, à la suite d’une avarie, les Portugais obtinrent le droit de jeter l’ancre à Haojingao. Le début de la colonie est daté de 1553, année de l’établissement des premiers bâtiments permanents.
Macau était un centre naturel pour le commerce portugais avec le Japon, la Chine, l’Inde, et tout sud-est asiatique. En 1557, le gouvernement portugais signa un bail officiel avec le gouvernement chinois en échange d’un tribut annuel et établit un village. Le territoire restait sous souveraineté chinoise cependant, et les citoyens chinois soumis à la loi chinoise. En 1605, une attaque par la flotte hollandaise poussa les Portugais à construire un mur autour du village sans la permission de la Chine.
Macau fut sous la juridiction de l’« Etat portugais des Indes » jusqu’au 20 avril 1844. Par la suite, elle fut reconnue comme une province outre-mer par le Portugal, mais pas par la Chine. En 1845, Macao fut déclarée port libre, les élites chinoises furent expulsées et le gouvernement portugais se mit à taxer les ouvriers chinois. L’indépendance fut déclarée en 1849 lorsque le Portugal cessa de payer tribut à la Chine. La Chine fit assassiner le gouverneur de Macao la même année. En guise de représailles, le Portugal envahit l’île de Wanshai, qu’il rétrocéda à la Chine en 1887. En définitive, le Portugal prit le contrôle des îles de Taipa en 1851 et de Coloane en 1864.
Un traité de paix, le traité de Tianjin, reconnaissant la souveraineté portugaise sur Macao, fut signé en 1862, mais ne fut jamais ratifié par les autorités chinoises. Un autre traité, le « Protocole regardant les relations entre les deux pays », fut signé à Lisbonne en 1887. Ce traité confirmait l’occupation et le contrôle perpétuel de Macao par les autorités portugaises, mais sans en définir les frontières. Le Portugal s’engageait également à ne pas se départir de Macau sans l’accord de la Chine.
Le Japon établit un protectorat virtuel sur Macau en 1943, bien que le Portugal fût neutre lors de la Seconde Guerre mondiale. La domination japonaise cessa en 1945.
Lorsque les communistes prirent le pouvoir en 1949, ils ne reconnurent pas le traité de 1887. Cependant, ils n’étaient pas prêt à régler immédiatement la question et demandèrent le maintien du statu quo. Lorsque des émeutes pro-chinoises éclatèrent en 1966, le gouvernement portugais négocia avec le gouvernement chinois pour stopper le flot de réfugiés et faire cesser les mouvements de foule. Le Portugal proposa alors de céder complètement Macau à la Chine, offre qui fut refusée. En 1974, après la Révolution des oeillets au Portugal, le gouvernement portugais décida d’accorder leur indépendance à toutes les colonies outre-mer et reconnut l’appartenance de Macau à la Chine. La Chine refusa, une fois encore, la charge de l’administration du territoire.
Les premières relations diplomatiques entre le Portugal et la République Populaire de Chine furent établies en 1979. Un communiqué conjoint signé le 20 mai 1986 demanda des négociations sur le sujet de Macao. Une « Déclaration conjointe sur la question de Macao », qui annoncait le retour de Macao sous souveraineté chinoise le 20 décembre 1999, fut signée le 13 avril 1987.
Macao est aujourd’hui une région administrative spéciale. Sous la formule « un pays, deux systèmes », Macau ne pratique pas le système économique socialiste de la Chine continentale et possède un haut niveau d’autonomie, sauf en matière de défense et d’affaires étrangères.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.