Tout ce que je te donne
Pedro Abrunhosa (et son public), Tudo o que eu te dou
Je ne sais ce que je peux être de plus
un jour roi, l’autre un ventre vide
parfois fort, un courage de lion
parfois faible, c’est ainsi qu’est le coeur
je ne sais ce que je peux te donner de plus
un jour des bijoux, l’autre le clair de lune
des cris de douleur, des cris de plaisir
car un homme pleure aussi
quand c’est le moment de le faire
Il y a eu tant de nuits sans dormir
tant de chambre d’hôtel, aimer et partir
des promesses perdues, écrites en l’air
et maintenant je sais…
Que tout ce que je te donne
tu me le donnes à moi
tout ce que j’ai rêvé
tu seras comme ça
tout ce que je te donne
tu me le donnes à moi
et tout ce que je te donne
Assise sur le sofa, tu embrasses ma peau brune
tu me fais ces trucs que tu a appris au cinéma
je t’en demande encore, je me sens voyager
arrête, recommence, fais-moi croire
« Non », dis tu, et ton regard a menti
enlacés sur le sol dans l’étreinte qu’on a vue
c’est l’aube, ou c’est une hallucination
des étoiles de mille couleurs
hum, cette odeur apporte tant de nostalgie
tue-moi d’amour, ou donne-moi la liberté
laisse-moi voler, chanter et m’endormir
Que tout ce que je te donne
tu me le donnes à moi
tout ce que j’ai rêvé
tu seras comme ça
tout ce que je te donne
tu me le donnes à moi
et tout ce que je te donne
(A noter qu’en portugais, la dernière phrase est « tudo o que eu te dou », prononcé « do », qui correspond à la note « do » finale du piano qui l’accompagne.)
Pour écouter *Tudo o que eu te dou* en entier et *Socorro*, cliquez sur la colonne de droite aux endroits où le nom du chanteur apparaît… voir aussi
Pedro Abrunhosa est né à Porto en 1960. Après avoir obtenu un diplôme de musique, il étudie le jazz à Madrid. En 1985 et 86, il participe à des rencontres internationales de jazz.
Il écrit des musiques de film, joue avec des musiciens prestigieux, avant de fonder l’école de Jazz de Porto, où il enseigne l’harmonie, l’écoute et la musique de groupe. Il fonde et dirige l’orchestre de jazz de Porto. Il est ensuite professeur à l’Ecole supérieure artistique.
C’est d’abord le « Cool Jazz Orchestra », groupe de Rhythm’n Blues, qui deviendra « Pedro Abrunhosa e a Máquina do Som », qui exécute ses propres compositions, puis « Pedro Abrunhosa e Bandemónio », qui enregistre son premier disque, « Viagens », avec la participation du saxophoniste de James Brown, Maceo Parker. Son premier album se vend à plus de 130.000 exemplaires, et il part pour une tournée internationale. Il chante avec les percussionnistes de Caetano Veloso.
Il joue le rôle principal masculin dans le film « La lettre », de Manoel de Oliveira.
…sans quitter ses lunettes noires !
Ses textes sont la plupart du temps très poétiques.
‘’ Toutes mes chansons ne parlent pas d’histoires d’amour. Elles peuvent parler d’amour, de mort, d’espoir, de solitude, de vie, de nuit, de matin, de plaisir, de sexe, de la ville, de la peur de la séparation, de la folie, du manque de talent, des phobies. De nous. De moi. »
7 commentaires »
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Beau et tellement vrai … je suis émou !
Une très belle traduction
Merci, Fati !
Pedro Abrunhosa est un grand artiste et un homme exceptionnel, je l’affectionne énormément…
Bonjour, Nina ! Moi aussi…
Au mois de Mai j’y retourne Lusina. ça y es j’ai mis tes traductions sur mon site
Bisou
Merci, Fati ! Mais on ne peut pas laisser de commentaires sur ton site, je n’ai jamais trouvé comment faire ? Au mois de mai ! Super !