Lusopholie

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Archive pour le 7 mai, 2008

bossa nova

Posté : 7 mai, 2008 @ 7:34 dans - époque contemporaine, littérature et culture, musique et chansons | Pas de commentaires »

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Joao Gilberto and Antonio Carlos Jobim interprètent ensemble Chega de Saudade au Théâtre municipal de Rio de Janeiro (1992)

Chega de Saudade, 78 tours enregistré en 1958 chez Odeon, composé par Antônio Carlos Jobim et Vinicius de Moraes, fait l’effet d’une bombe au Brésil. Joao Gilberto frappe un grand coup et donne officiellement naissance à la bossa nova.
La bossa nova a cinquante ans cette année.Un demi-siècle qu’on écoute « Chega de Saudade », « Desafinado », « Samba de uma Nota Só », « Garota de Ipanema » et plus tard « Águas de Março ».
L’essor de la bossa nova est indissociable de la présidence de Juscelino Kubitschek. Ce style musical répond à la vague d’espoir qui soulève alors le Brésil. La musique aux harmonies dissonantes et jazzy répond à la construction de Brasília, aux défis du développement, à la coupe du monde de football remportée par l’équipe de Pelé et Garrincha.

Vai minha tristeza
E diz à ela
Que sem ela não pode ser
Diz – lhe numa prece
Que ela regresse
Porque eu não posso mais sofrer.
Chega de saudade
A realidade é que sem ela

Não ha paz, não ha beleza
E so tristeza e a melancolie
Que não sai de mim
Não sai de mim Não sai.
Mas,se ela voltar Se ela voltar,
Que coisa linda
Que coisa louca
Pois ha menos peixinhos
A nadar no mar
Do que os beijinhos
Que eu darei na sua bôca
Dentro dos meus braços

Os abraços hão de ser
Milhôes de abraços
Apertado assim

Colado assim

Calado assim
Abraços e beijinhos
E carinhos sem ter fim
Que é pra acabar
Com êsse negocio
De viver longe de mim
Não quero mais êsse negocio
De você viver assim
Vamos deixar dêsse negocio
De você viver sem mim,
Não quero mais êsse negocio
De viver longe de mim

Va ma tristesse,
et dis-lui que sans elle ça ne va pas. Dis-lui vite qu’elle revienne parce que je ne peux plus souffrir. Finie la nostalgie, la réalité c’est que sans elle, pas de paix, pas de beauté . Tout n’est que tristesse et mélancolie qui ne me quittent pas.

Mais si elle revient, si elle revient, quel bonheur, quelle belle folie ! Les petits poissons dans la mer sont moins nombreux que les baisers que je te donnerai sur la bouche.

Entre mes bras, les embrassades, des millions d’embrassades, bien serrés comme ça, collés comme ça, muets comme ça. Embrassades, baisers et câlins sans fin

Il faut en finir avec cette histoire, je ne veux plus que tu sois loin de moi,je ne veux plus de cette histoire, que tu vives comme ça.

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