votre fado
Dimanche à Querença (Tissu appliqué d’Evelyne Régnault)
Comme les femmes de ma terre
Patientes mais déterminées
Quand l’eldorado étranger
Ou la mer emportent leurs frères
Elle pulse en moi
cette inquiétude
Un coeur qui bat fort
Mais fatigué
Si fatigué
Vous sombres soeurs de mon pays
Portez l’amour comme un fardeau
Mais insoumis sont vos sanglots
Je comprends vos vies aujourd’hui
Dans mes veines coule
votre tristesse
Vive douleur apprivoisée
Mais fatiguée
Si fatiguée
Pauvre silence résigné
Mères fidèles et courbées
Regard humide et peau tannée
Mais le pilier en vos foyers
Je lis en vous
Ma solitude
Et porte en moi votre Fado
Sa fierté fatiguée
si fatiguée
4 commentaires »
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Belle lecture ce matin dans ton blog, Victor Hugo figure peu dans mes textes ses poèmes sont parfois un peu long pour la lecture sur le blog……
Bonne journée bises Jacqueline.
Dernière publication sur Binicaise : Blog en pause pour une durée indéterminée.
Merci de ta visite, Jacqueline !
Tu sais que les poèmes de Marialou sont dans un vrai livre ?
C’est sûr, Victor Hugo a écrit des textes longs, pour la plupart.
Salut, merci de ton passage. Que de beauté dans tes écrits. A la prochaine
Dernière publication sur Bonne visite : Un geste
Meci, Nath ! Ce ne sont pas mes écrits. Je ne fais que les choisir…