Lusopholie

Lettres, poésie et musique lusophones

Archive pour mai, 2008

Promenade au marché

Posté : 11 mai, 2008 @ 12:58 dans littérature et culture | 4 commentaires »

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Un tour de marché…  des haricots de toute sorte, des épices et des figues,

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De la morue… 

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… un grand choix aussi…  

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… et des bassines.  

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accompagnateur

Posté : 10 mai, 2008 @ 8:24 dans musique et chansons, vidéos documentaires | Pas de commentaires »

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Extrait du film Brasileirinho de Mika Kaurismäki (2005)

Yamandu Costa (Rio grande do Sul) fait chanter le public

 

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votre fado

Posté : 8 mai, 2008 @ 10:27 dans - époque contemporaine, littérature et culture, Poesie | 4 commentaires »

 

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Dimanche à Querença (Tissu appliqué d’Evelyne Régnault)

Comme les femmes de ma terre
Patientes mais déterminées
Quand l’eldorado étranger
Ou la mer emportent leurs frères

Elle pulse en moi
cette inquiétude
Un coeur qui bat fort
Mais fatigué
Si fatigué

Vous sombres soeurs de mon pays
Portez l’amour comme un fardeau
Mais insoumis sont vos sanglots
Je comprends vos vies aujourd’hui

Dans mes veines coule
votre tristesse
Vive douleur apprivoisée
Mais fatiguée
Si fatiguée

Pauvre silence résigné
Mères fidèles et courbées
Regard humide et peau tannée
Mais le pilier en vos foyers

Je lis en vous
Ma solitude
Et porte en moi votre Fado
Sa fierté fatiguée
si fatiguée

Marialou

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bossa nova

Posté : 7 mai, 2008 @ 7:34 dans - époque contemporaine, littérature et culture, musique et chansons | Pas de commentaires »

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Joao Gilberto and Antonio Carlos Jobim interprètent ensemble Chega de Saudade au Théâtre municipal de Rio de Janeiro (1992)

Chega de Saudade, 78 tours enregistré en 1958 chez Odeon, composé par Antônio Carlos Jobim et Vinicius de Moraes, fait l’effet d’une bombe au Brésil. Joao Gilberto frappe un grand coup et donne officiellement naissance à la bossa nova.
La bossa nova a cinquante ans cette année.Un demi-siècle qu’on écoute « Chega de Saudade », « Desafinado », « Samba de uma Nota Só », « Garota de Ipanema » et plus tard « Águas de Março ».
L’essor de la bossa nova est indissociable de la présidence de Juscelino Kubitschek. Ce style musical répond à la vague d’espoir qui soulève alors le Brésil. La musique aux harmonies dissonantes et jazzy répond à la construction de Brasília, aux défis du développement, à la coupe du monde de football remportée par l’équipe de Pelé et Garrincha.

Vai minha tristeza
E diz à ela
Que sem ela não pode ser
Diz – lhe numa prece
Que ela regresse
Porque eu não posso mais sofrer.
Chega de saudade
A realidade é que sem ela

Não ha paz, não ha beleza
E so tristeza e a melancolie
Que não sai de mim
Não sai de mim Não sai.
Mas,se ela voltar Se ela voltar,
Que coisa linda
Que coisa louca
Pois ha menos peixinhos
A nadar no mar
Do que os beijinhos
Que eu darei na sua bôca
Dentro dos meus braços

Os abraços hão de ser
Milhôes de abraços
Apertado assim

Colado assim

Calado assim
Abraços e beijinhos
E carinhos sem ter fim
Que é pra acabar
Com êsse negocio
De viver longe de mim
Não quero mais êsse negocio
De você viver assim
Vamos deixar dêsse negocio
De você viver sem mim,
Não quero mais êsse negocio
De viver longe de mim

Va ma tristesse,
et dis-lui que sans elle ça ne va pas. Dis-lui vite qu’elle revienne parce que je ne peux plus souffrir. Finie la nostalgie, la réalité c’est que sans elle, pas de paix, pas de beauté . Tout n’est que tristesse et mélancolie qui ne me quittent pas.

Mais si elle revient, si elle revient, quel bonheur, quelle belle folie ! Les petits poissons dans la mer sont moins nombreux que les baisers que je te donnerai sur la bouche.

Entre mes bras, les embrassades, des millions d’embrassades, bien serrés comme ça, collés comme ça, muets comme ça. Embrassades, baisers et câlins sans fin

Il faut en finir avec cette histoire, je ne veux plus que tu sois loin de moi,je ne veux plus de cette histoire, que tu vives comme ça.

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la prisonnière d’Emily

Posté : 2 mai, 2008 @ 7:02 dans - époque contemporaine, littérature et culture | Pas de commentaires »

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Présentation du nouveau roman de Ana Nobre de Gusmão

(Edições ASA mai 2008) La prisonnière d’Emily Dickinson

En s’installant dans un nouvel appartement meublé, où, comme à son habitude, elle ne compte pas s’éterniser, Emilia, remuante et déracinée, se fait une amie inattendue en la personne d’une petite fille solitaire, tombe amoureuse sans le vouloir d’un aviateur, et, en son absence, elle est confrontée à l’apparition inattendue de sa mystérieuse épouse éthérée, dont l’extraordinaire ressemblance avec la poétesse américaine Emily Dickinson la bouleverse et la fascine.
- G 1 vois1 pilot, mais il m’a déjà offert une place dans le cockpit quand je voudrais.
- Les recluses volent ?
- Tout le temps, surtout en esprit…
Très influencée par La recluse de Amherst (une obsession qui remonte à son adolescence et lui fait perdre l’illusion de devenir poète), et prise dans une entrelacs de sentiments contradictoires, Emilia écrit La prisonnière d’Emily Dickinson. Mais elle a du mal à dissocier la réalité de la fiction, sa propre crise existentielle et le rythme incantatoire des mots de la poétesse créent peu à peu un climat de suspense, d’illusion et de folie, jusqu’au dénouement inattendu.


Ana Nobre de Gusmao est née à Lisbonne, a fait des études de dessin et de philosophie.

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Fête du travail

Posté : 1 mai, 2008 @ 8:42 dans littérature et culture | 4 commentaires »

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Ici, on bat le maïs sur l’aire…

 

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Ici, c’est mystérieux mais je crois bien que cet homme tente de tirer la charrue tout seul.

 

 

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Et ici, sur une bande de terre très étroite, on laboure à la mule, aaanda mula !

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