Lusopholie

Lettres, poésie et musique lusophones

Archive pour novembre, 2008

Une place au soleil

Posté : 30 novembre, 2008 @ 7:56 dans musique et chansons, Poesie | 4 commentaires »

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Delfins, Um lugar ao sol

Si tu sais t’endormir
Avec le jour dans le regard
Tu vivras ton rêve
Et quand le jour se lèvera
Tu n’auras pas à accepter
D’entrer dans le jeu en perdant.
Pour chercher une place
une place au soleil, toujours à toi

Je sais que c’est un rêve et qu’elle n’appartient à personne d’autre
Ta place au soleil

Si tu sais croire
que rêver n’est que vivre
et que vivre, c’est imaginer
Tu vas conquérir une place
Une place au soleil, toujours à toi

Je sais que c’est un rêve et qu’elle n’appartient à personne d’autre
Ta place au soleil

N’abandonne pas la lutte
accroche toi au jour qui se lève
Il y a une bataille à livrer
que tu es le seul à pouvoir gagner
Le seul à pouvoir gagner

Une place au soleil

Dès que le jour se lève
ta place au soleil

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Delfins , Sou como um rio (Je suis comme un fleuve)

Clip tourné à Rio de Janeiro

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Le poète prisonnier

Posté : 28 novembre, 2008 @ 7:15 dans - époque contemporaine, littérature et culture, Poesie | 4 commentaires »


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Xanana Gusmão

Si je pouvais
par les froids matins
m’éveiller en grelottant
fouetté par le grand vent
qui m’ouvre le rideau du ciel
et voir, de la cime de mes monts,
le pourpre tableau
d’un troublant lever de soleil
à l’Est de Timor

Si je pouvais
sous les soleils torrides
chevaucher, ravi
à la rencontre de moi-même
dans les calmes plaines d’herbages
et sentir l’odeur des animaux
buvant dans les sources
qui murmureraient dans l’air
des légendes de Timor

Si je pouvais
par les chauds après-midi
sentir la lassitude
de la nature sensuelle
paressant dans sa sueur
et écouter conter les fatigues
au milieu des rires
des enfants aux pieds nus
de tout le Timor

Si je pouvais
au coucher des vagues
marcher dans le sable
livré à moi-même
dans l’enchantement léger de la brise
et toucher l’immensité de la mer
dans un souffle de l’âme
qui me fasse méditer sur l’avenir
de l’île de Timor

Si je pouvais
lorsque chantent les grillons
parler à la lune
par les fenêtres de la nuit
et lui conter les romances du peuple
l’union inviolable des corps
pour engendrer des enfants
leur apprendre à grandir et à aimer
leur pays, Timor !

(Prison de Cipinang, 8/10/1995)

Xanana Gusmão, Mar Meu/My Sea of Timor, Granito, Porto, 1998

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Célébration

Posté : 27 novembre, 2008 @ 9:22 dans - époque contemporaine, littérature et culture, musique et chansons, vidéos documentaires | Pas de commentaires »

Aujourd’hui, on fête le trente-troisième anniversaire de l’indépendance du Timor oriental, suivie de peu par l’invasion indonésienne qui a fait plus de 200 000 morts.

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Martinho José Ferreira, (Brésil) Viva o Timor-Leste

Les oeillets rouges ont fleuri,
des étoiles ont brillé,
et au Lorosae, tout sentait la liberté,
mais soudain, tout s’est obscurci,
et Xanana a allumé la flamme,
organisé la résistance.
Beaucoup sont morts, tous ont souffert,
mais la victoire est arrivée,
Cela valait la peine de lutter.

Les images relatent des épisodes de la lutte, qui avait à sa tête Xanana Gusmão, devenu le premier président de la République et actuellement premier ministre. Interviewé hier à Lisbonne, il se dit confiant dans l’avenir de son pays.

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De la Serra à la mer

Posté : 25 novembre, 2008 @ 8:06 dans - époque contemporaine, littérature et culture | Pas de commentaires »

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Serra de Monchique

Même l’été, il est des ruisseaux qui coulent avec impétuosité, et leur traversée, aux endroits où il n’y a pas de pont, rares dans la région, et presque tous construits par les anciens habitants, romains ou arabes, doit se faire à gué en dehors des chemins habituels, les inondations de l’hiver ayant pu modifier l’agencement des pierres disposées à cet effet. C’est déjà du temps que l’on perd ; et l’effort nécessaire pour trouver ces passages s’augmente de celui qui oblige à faire des détours par des endroits impraticables, où l’on perd encore du temps à défricher les ronces, en un travail qui n’est pas toujours efficace parce qu’il aboutit quelquefois à des ravins ou à des pentes encore plus impraticables imposant de nouveaux détours, ce qui fait courir le risque d’arriver dans des zones inconnues, sans aucun signe d’habitation en vue, chose inquiétante quand on sait que la région n’est pas sûre, avec des bandits aux alentours, ou des bandes organisées vivant d’heureuses rencontres avec qui transporte de la nourriture ou des richesses, et qui, en échange de la vie sauve, n’hésitera pas à payer le péage pour pouvoir arriver sain et sauf à destination.

Nuno Júdice, L’ange de la tempête, La Différence, 2006

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Espérance

Posté : 24 novembre, 2008 @ 9:17 dans - époque contemporaine, littérature et culture, Poesie | 2 commentaires »

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Santa Luzia, Photographie Michel Bacchetta

Un jour, en lisant ce poème, tu te souviendras :
l’amour à parlé à travers lui.

Tu entendras dans son rythme
la voix que tu as si souvent désirée; tu reconnaîtras
dans ses vers le corps qui a empli
ta vie; tu toucheras en chacune de ses paroles
les doigts qui t’ont appris à mesurer les jours
à leurs perles de tendresse. Et le temps
entrera en toi comme ce fleuve qui a noyé les champs
de l’hiver. Tu regarderas autour de toi, voyant la désolation
d’un paysage inondé. Quelque part, pourtant,
un arbre ancien s’en détache; et ses rameaux
verts te donneront l’espérance d’un nouveau
printemps, où tu réentendras la voix
que le poème t’a apportée avec ses doigts
de musique.

Nuno Júdice, A à Z, « Aparição num dia de inverno », juillet 2006

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Après l’adieu

Posté : 23 novembre, 2008 @ 7:07 dans musique et chansons, Poesie | Pas de commentaires »

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Paulo de Carvalho, E depois do adeus

(Paroles de José Niza)

J’ai voulu savoir qui je suis
Ce que je fais ici
Qui m’a abandonné
Qui j’ai oublié
Je me suis cherché
J’ai voulu des nouvelles
Mais la mer
Ne m’apporte
pas ta voix.

En silence, mon amour
En tristesse et fin
je te sens en fleur
je te porte en moi
Je me souviens de toi
Partir et mourir
Comme aimer
C’est gagner
Et perdre.

[...]

Et après l’amour
Et après nous
L’adieu
Et on reste seul

 

 

 

 

Toujours plus haut

Posté : 21 novembre, 2008 @ 7:16 dans littérature et culture, musique et chansons | Pas de commentaires »

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Os gaiteiros de Lisboa, Subir, subir

virtuosité

Posté : 18 novembre, 2008 @ 8:51 dans musique et chansons, vidéos documentaires | Pas de commentaires »

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Gilberto Gil, Express 2222

Où il est question d’un train ultra-rapide qui va faire gagner beaucoup de temps

à beaucoup de gens…

Gilberto Gil est né à Salvador de Bahia en 1942.

 

La musique (mouvement tropicaliste) le rend célèbre dans les années 60.

 

Depuis 2003, il est ministre de la Culture du gouvernement Lula da Silva, et il est aussi grand officier de la Légion d’Honneur.

 

Gil commence sa carrière comme musicien de bossa nova, mais se met rapidement à composer des chansons centrées sur la politique et l’activisme social, avec son camarade Caetano Veloso.

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