Chanson d’aube
Lève-toi, ami, qui dors dans le matin froid !
Tous les oiseaux du monde, d’amour, disaient :
je suis heureuse.
Lève-toi, ami, qui dors dans le matin clair !
Tous les oiseaux du monde, d’amour, disaient :
je suis heureuse.
Tous les oiseaux du monde, d’amour, disaient :
de mon amour et du tien ils parlaient ;
je suis heureuse.
Tous les oiseaux du monde, d’amour, chantaient.
de mon amour et du tien ils se souvenaient :
je suis heureuse.
De mon amour et du tien ils se souvenaient ;
tu as cassé les branches où ils se perchaient.
je suis heureuse.
Tu as cassé les branches où ils se perchaient,
et séché les fontaines où ils buvaient :
je suis heureuse.
Tu as cassé les branches où ils se perchaient,
et séché les sources où ils se baignaient :
je suis heureuse.
C.V. 243
CBN 604
Nuno Fernandes Torneol
(Dans la « chanson d’aube », il est impératif de ne pas se laisser surprendre...)