Fantômes
Un beau texte de Fatima sur la vidéo :
Ces visages à l’expression de qui n’attend rien de l’avenir, peut-être les fantômes de la société qui ne les voit même pas, ne les entend même pas, ne les comprend même pas. Des visages solitaires, surpris par leur propre apparence, empruntés par la caméra qui prend le temps de poser un regard sur eux, sans rien leur dérober, sans indécence, avec pudeur et humilité. Avec le respect dû à chaque Homme. Un autre silence. Images de lieux vides, mais lourds de sens.
Pedro Abrunhosa, Quem Me Leva Os Meus Fantasmas
( Au Portugal 9000 personnes dorment dans la rue, dont 685 à Porto)
Voir les paroles :



la vague
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c'est comme ces adieux lancés sur la route bitumée d'étoiles, vers laquelle on s'avance mélancoliquement humble avec dans les pensées cette paisible nonchalance qui illumine parfois nos visages, ' le cur du temps' vient caresser tes sens que c'en
est magistral, puis soudain il y a dans l'air atone des passages aphones que j'emprunte en apnée les doigts crispés sur le fil d'ariane tressé d'anémones, là dans les profondeurs abyssales des chants cétacés ma vague déferlante vient fracasser ton corps d'épousée.
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