Un chant
Photo de Gil Madalena
Chant du rebelle dépité
Certes nous n’avions pas l’aisance des anges
Si peu d’entregent sur les foules rangées
Nous avions trébuché sur vos cestes agréés
Séraphins contrits frottez vos mains sages
Dimanche Méphistophélès se confesse
Peut-être en l’instant sous les nuages gris
Doucement dans la nuit parjure fait son lit
Le juste évanescent qui progresse.
Les hamadryades sous la dalle s’émeuvent
Et la pluie aussi sur nos chagrins mutins
Prométhée sait que les dieux ne sont plus devins
Tous les gens de la terre font ce qu’ils peuvent
Molestons nos rancœurs anciennes
Aimons-nous de dilection sereine
L’état n’est pas toi, ni vous, ni moi
N’attendons pas pour être heureux
Le printemps doucereux du roi
Les temps irrésolus, les tristes adieux
Les pleurs des enfants jadis radieux …
Lionel Jaouen
2 commentaires »
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« Chant » reviens pas de me lire sur ton blog .
C’est presque gênant , un peu comme les photos de soi que l’on hésite à regarder ou sa voix écouter .
Ce doit être cette inévitable pudeur qui fait se demander à quoi bon se répandre ainsi . Merci quand même à toi Lusina.
De rien, si je l’ai publié c’est parce qu’il me plaisait !