Maîtresse de l’éclair et du vent
Maria Bethânia (Salvador de Bahia), A Dona do Raio e do Vento
Je suis l’éclair de Inhansã
qui aveugle les armes des guerriers
Et je suis aussi le vent de Inhansã
Car Santa Bárbara est la sainte qui me guide.
Ma voix est le vent de mai
qui passe sur les airs, les mers et la terre
Et mon regard a la force de l’éclair
qui vient de mon coeur.
Je suis l’éclair de Inhansã
qui aveugle les armes des guerriers
Et je suis aussi le vent de Inhansã
Car Santa Bárbara est la sainte qui me guide.
Je ne connais pas de rafale de vent
Plus puissante que ma passion
Et quand l’amour tonne en moi
mon coeur fulgure.
Je suis la maison de l’éclair et du vent
Par où je passe, le tonnerre gronde et l’éclair luit
Car Inhansã depuis ma naissance
Est devenue la maîtresse de mon coeur.
Je suis l’éclair de Inhansã
qui aveugle les armes des guerriers
Et je suis aussi le vent de Inhansã
Car Santa Bárbara est la sainte qui me guide.
Je suis l’éclair de Inhansã
Et je suis aussi le vent de Inhansã
Je suis l’éclair de Inhansã
Inhansã, Iansã, ou Oiá, est l’orixá maîtresse du vent, de l’éclair et des tempêtes dans le culte Yoruba; elle est assimilée à Santa Bárbara (Sainte Barbe)



la vague
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c'est comme ces adieux lancés sur la route bitumée d'étoiles, vers laquelle on s'avance mélancoliquement humble avec dans les pensées cette paisible nonchalance qui illumine parfois nos visages, ' le cur du temps' vient caresser tes sens que c'en
est magistral, puis soudain il y a dans l'air atone des passages aphones que j'emprunte en apnée les doigts crispés sur le fil d'ariane tressé d'anémones, là dans les profondeurs abyssales des chants cétacés ma vague déferlante vient fracasser ton corps d'épousée.
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