la fiancée du diable
Dancer, http://www.monastery.nl/
Comme elle danse
Pas une larme pas un cri
Pieds nus et sans bruit sur les débris de sa vie
Plus rien ne blesse
Le corps déchu la chair glacée
Danse docile le long des nuits accablées
Mais au vide étrange des mensonges affables
Qui piétine l’éclat de son âme friable ?…
Comme elle chante
Son air ancien triste éperdu
D’un souffle fragile de peur d’être entendue
Taire à jamais
Les peurs enfouies sous les décombres
Chanter pour expier l’oubli des zones d’ombres
Silence sur les prières démesurées
De la fiancée des heures d’insanité…
Comme elle avance
Fière silhouette anémiée
Le cœur bien à l’abri sous ce sein indompté
Force soumise
Secoue le chagrin de ses joues
Avance intrépide l’amour pour seul atout
Elle esquive lasse les caresses habiles
Vous pouvez censurer la dignité futile
Et rire aussi de son bonheur désenchanté…
Elle danse, maîtresse de sa liberté.
Marialou (http://marialou.unblog.fr