Contre les femmes
Console-toi, toi qui es triste
leurs malheurs sont nos vengeances
ne fais plus couler tes larmes
laisse leur leurs espérances
car elles naissent privées de raison
n’en attends aucune d’elle
souviens-toi qu’elles sont femmes.
[...]
A quoi te sert de souffrir,
à quoi te sert de pleurer,
elles ne seront jamais autres,
elles ne changeront jamais ;
Laisse-les à leur nation,
n’en attends jamais de bien
souviens-toi qu’elles sont femmes.
Jorge d’Aguiar, « Contra as mulheres » (extrait), Cancioneiro Geral, 207. (1516)
Texte original :