Solitude
J’irai frapper à sa porte; et si elle n’ouvre pas,
je répèterai l’abécédaire de ses mains, laissant
en chacun de ses doigts la couleur des voyelles que
ses lèvres m’ont enseignées.
Je lui parlerai à l’oreille ; et si elle n’entend pas
je ferai en sorte que ce secret s’écoule sur ses
épaules, comme la larme obscure de la lune
qui illumine son visage.
Je lui montrerai le chemin ; et si elle ne le voit pas,
je le ferai tout seul, entendant ses pas derrière
moi, comme si elle me suivait, en se guidant
aux voyelles que nous répandons par les champs.
Nuno Judice, poème , de A à Z
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