Repos
Tendresse, photo de Dimíter Ánguelov
(tes ailes silencieuses légèrement reposent
sur mes yeux
et recouvrent mes peurs)
là-dehors c’est la rue;
il y a un cri de chaux
strident comme un klaxon
et des têtes passent
poignardées par le soleil
ici – tes ailes
immenses et vaporeuses
apaisent le climat…
il y a une guerre là-dehors ;
notre amour contre la guerre ?
- du sang jeune debout
pour notre amour
ah, tes ailes tranquilles me protégent;
je n’entends plus les bombes …
quand je sortirai, amour
je serai plus fort pour le combat.
João Melo, in Voz poeticas da lusofonia,
(http://www.revista.agulha.nom.br/1jmelo.html)
Revenir à la page d’accueil


la vague
_________
c'est comme ces adieux lancés sur la route bitumée d'étoiles, vers laquelle on s'avance mélancoliquement humble avec dans les pensées cette paisible nonchalance qui illumine parfois nos visages, ' le cur du temps' vient caresser tes sens que c'en
est magistral, puis soudain il y a dans l'air atone des passages aphones que j'emprunte en apnée les doigts crispés sur le fil d'ariane tressé d'anémones, là dans les profondeurs abyssales des chants cétacés ma vague déferlante vient fracasser ton corps d'épousée.
_____
















