Repos
Tendresse, photo de Dimíter Ánguelov
(tes ailes silencieuses légèrement reposent
sur mes yeux
et recouvrent mes peurs)
là-dehors c’est la rue;
il y a un cri de chaux
strident comme un klaxon
et des têtes passent
poignardées par le soleil
ici – tes ailes
immenses et vaporeuses
apaisent le climat…
il y a une guerre là-dehors ;
notre amour contre la guerre ?
- du sang jeune debout
pour notre amour
ah, tes ailes tranquilles me protégent;
je n’entends plus les bombes …
quand je sortirai, amour
je serai plus fort pour le combat.
João Melo, in Voz poeticas da lusofonia,
(http://www.revista.agulha.nom.br/1jmelo.html)
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