Contradiction
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Mae Preta (Piratini et Caco Velho, Brésil) – Dulce Pontes
Peau ridée, cheveux blancs
Blouse de dentelle tombant sur la hanche
Elle balance le berceau du fils du Monsieur
Qu’il y a peu de temps la Madame a eu
C’était ce que faisait la Maman noire
elle élevait tous les Blancs avec joie
Alors que dans la senzala son homme était fouetté
Maman noire essuyait encore une larme
Maman noire, maman noire…
Pendant que le fouet s’abattait sur son amour
Maman noire berçait le fils blanc du Monsieur
Version ancienne, création de Maria da Conceição



la vague
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c'est comme ces adieux lancés sur la route bitumée d'étoiles, vers laquelle on s'avance mélancoliquement humble avec dans les pensées cette paisible nonchalance qui illumine parfois nos visages, ' le cur du temps' vient caresser tes sens que c'en
est magistral, puis soudain il y a dans l'air atone des passages aphones que j'emprunte en apnée les doigts crispés sur le fil d'ariane tressé d'anémones, là dans les profondeurs abyssales des chants cétacés ma vague déferlante vient fracasser ton corps d'épousée.
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