chanson de l’exil
Une plage à Rio de Janeiro (photographie d’Isabella)
Dans mon pays poussent des palmiers
Où chante le merle à ventre clair ;
Les oiseaux, qui roucoulent ici
Ne roucoulent pas comme là-bas.
Notre ciel contient plus d’étoiles,
Nos prairies ont plus de fleurs,
Dans nos forêts, plus de vie,
Dans notre vie plus d’amour.
Lorsque je pense, tout seul, la nuit,
Je trouve plus de plaisir là-bas;
Dans mon pays poussent des palmiers
Où chante le merle à ventre clair ;
Mon pays contient des beautés,
Que je ne trouve pas ici;
Quand je pense, – tout seul, la nuit -
Je trouve plus de plaisir là-bas;
Dans mon pays poussent des palmiers,
Où chante le merle à ventre clair.
Dieu, je ne veux pas mourir,
Avant de retourner là-bas;
Sans profiter des beautés
Que je ne trouve pas ici;
Avant de revoir les palmiers,
Où chante le merle à ventre clair.
Coimbra – Juillet 1843.
Gonçalves Dias (Brésil) Poesia. São Paulo, Agir, 1969
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PAS DE QUOI S’EN FAIRE
Exil dans la rue principale
Comme des pierres qui roulent
Dans des mers australes
Exil comme colonie de vacance
Oubli touristique et volage
Des papillons lunatiques
Exil doté d’un retour inévitable
Comme une roulette russe
Avec un automatique
Sensible
Comme une belle poésie
Bisous tout plein
Jade
Dernière publication sur jade : Lecture
Bisous, Jade. Merci d’être passée. Romantique, n’est-ce pas ?
Oui
J’aime bien l’idée de « penser tout seul »
Bisous
Jade
Dernière publication sur jade : Lecture
Oui, ce qui veut dire qu’il ne partage ses nuits avec personne… toujours le romantisme.