mirage
Sur tes dents
le soleil
est un diamant de fantaisie
la lune
un tesson de bouteille
et
le mensonge
une vérité vagabonde
errant comme une tortue d'eau
autour de la lagune des yeux de la nuit
dans les ténèbres veloutées
de ta peau
tes doigts curieux
sont des étoiles d'ivoire
en quête
d'un jour capricieux
qui fait éclore un mirage
par-delà les dos bossus des éléphants endormis
Arlindo Barbeitos (Catete, Angola), Angola, angolê, angolêma,
Sá da Costa, 1975
6 commentaires »
Flux RSS des commentaires de cet article.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.
HAVE A TASTE
Les runes pourpres des mirages
Sont transparence lumineuse
Vue des lagunes de Sausalito
Passent les oies sauvages
Dans un clin d’oeil amusé
En riant vers le Nord
Quand bien même
Il n’y aurait plus de cardinal
Une haleine frôle une hanche
Et la peau en frissonne encore
Quand dans son sein le velours
La retourne en intérieur
Où la palpitation frémissante
L’inonde de douceur
Comme la caresse d’une main
A l’intérieur des yeux
Merci … c’est beau.
j’ai decouvert Arlindo Barbeitos chez Tiago, le plaisir continue ici, Merci à vous deux !
Merci à toi, Nina !
Très beau poème de Barbeitos que je découvre . Quel plaisir ce blog .
Merci !