Archive pour avril, 2010
Chanson d’amour
Groupe Radio Macau, Cantiga de amor
Tu préférerais que je chante dans un autre ton
Que je te peignes le monde d’une autre couleur
Que je dépose à tes pieds un monde bon
Que je te jure de t’aimer d’un éternel amour
Tu voudrais que je dérobe aux Pléiades
La lumière qui éclairerait tes yeux
Que je te berce dans les vagues avec tendresse
Que je t’emmène jusqu’à la lune pour danser
Parce que la lune est loin et malgré tout
Nous pourrons toujours danser, si tu veux
Ou alors, si tu préfères, reste ici
Personne ne saura ce que tu dis
je pourrais peut-être même te donner plus
Que tout ce que tu peux désirer
Ne te penche pas tant, tu vas tomber
Je ne sais si tu m’accompagnes encore
Parce que la lune est loin et malgré tout
Nous pourrons toujours danser, si tu veux
Ou alors, si tu préfères, reste ici
Personne ne saura ce que tu dis
25 avril 1974
José Afonso, Grândola, vila morena
Cette chanson est célèbre parce qu’elle a été choisie comme second signal du début des opérations. Elle est passée dans l’émission « Limite » de Rádio Renascença à 0.20h le 25 avril 1974. Les troupes les plus éloignées de Lisbonne se sont alors mises en route, ayant confirmation que la révolution gagnait du terrain.
Chanson pour Catarina

Catarina Eufémia (1928-1954)
José Afonso, Cantar alentejano
Elle s’appelait Catarina
L’ Alentejo l’avait vu naître
Des paysannes l’ont vu vivre
Baleizão l’a vue mourir
Des moissonneuses dans le matin froid
Vont mettre des fleurs sur sa tombe
La campagne a rougi Du sang qui alors a jailli
Calme ta colère, campagne
Ta plainte n’est pas finie
Qui a vu mourir Catarina
Ne pardonne pas à ses assassins
Cette colombe si blanche
Tout le monde la veut pour soi
Ó Alentejo brûlé
Personne ne se souvient de toi
Cette hirondelle noire
Bat des ailes pour s’envoler
Ó Alentejo oublié
Un jour, tu chanteras














la vague
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c'est comme ces adieux lancés sur la route bitumée d'étoiles, vers laquelle on s'avance mélancoliquement humble avec dans les pensées cette paisible nonchalance qui illumine parfois nos visages, ' le cur du temps' vient caresser tes sens que c'en
est magistral, puis soudain il y a dans l'air atone des passages aphones que j'emprunte en apnée les doigts crispés sur le fil d'ariane tressé d'anémones, là dans les profondeurs abyssales des chants cétacés ma vague déferlante vient fracasser ton corps d'épousée.
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