L’île de Príncipe
L’île te parle
de roses sauvages
aux pétales
d’abandon et de peur.
Au fond de l’ombre
buvant dans des coquilles
d’écume rouge
quel monde de gens
entre des rideaux
épais de douleur.
Oh, le soir clair
de cette fin d’hiver !
Seule aux heures bleues
au fond de la cabane,
et à présent l’île,
la ligne sauvage des roses
et la grande bave noire
et mortelle des serpents.
Maria Manuela Margarido (Ile de Príncipe 1925-Lisbonne 2007)
(Alto como o silêncio, 1957)
2 commentaires »
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Le bruit des vagues, on ne s’en lasserait pas… Merci pour ton avis sur mon voyage en Amazonie. Ton poème a aussi sa part de noirceur…
Eh oui, on y retrouve les serpents… merci de ta visite.