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La cité de Dieu
Extrait du film « A Cidade de Deus » ( Brésil, 2002) de Fernando Mereilles et Kátia Lund.
Le personnage principal, issu de cette favela de Rio de Janeiro, veut devenir photographe. À la fois acteur et spectateur des événements, il témoigne ainsi de l’évolution de ce quartier, notamment en ce qui concerne les gangs, l’armement, la drogue et ses amis d’enfance qui ne suivent pas la même voie que lui.
Yin/yang
- Regarde bien citoyen, et vois
le monde que nous construisons pour tes enfants
Absolue tranquillité dans les rues
Aucune voix discordante
Tous occupés à un labeur productif
C’est la paix, l’ordre, le travail
Aucun motif d’insatisfaction
- Je vois
La paix, l’orde, le travail
Votre monde est sûr comme une caserne
La vie est apparue pour le risque de la vivre
Même les feuilles des arbres ne se balancent pas
Mais moi,
Je rêve d’un monde au mouvement équilibré
Non de l’annulation du mouvement
Même les pierres obéissent :
Mais moi, je veux
Un monde où les contraires s’harmonisent
Non l’élimination des contraires
Même les âmes transpirent :
Mai moi, je lutte pour un monde
Où ce n’est pas seulement l’homme qui réalise des activités
Mais les activités qui réalisent l’homme
Un monde de paix, d’ordre et de travail
(et de justice,
De liberté
Et de plaisir
Perdro Lyra (Brésil), Decision (extrait, Les deux visages)
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Kuduro, feu au quartier
(1e partie)
Kuduro, fogo no museke (Jorge Antonio, 2007), est un documentaire sur la musique angolaise, particulièrement sur le Kuduro, expression artistique mais aussi un portrait social et culturel de la nouvelle génération, une forme de révolte ou d’affirmation.
Voici ce que dit Paulo Flores à la fin de l’extrait :
Le genre musical n’est pas le plus important, ce qui compte est la création de chaque artiste.Le Kuduro représente une voix de la nouvelle Angola, une Angola qui veut être entendue, ou plutôt qui doit être entendue : celle des jeunes, de la banlieue, celle qui a un message à transmettre et à raconter. La seule façon de nous connaître nous-même est d’avoir cet espace pour entendre les autres…