Carnaval tranquille…
Samba na rua, no meio na calçada, em frente ao boteco do Antônio
(Musique dans la rue, devant le bistrot d’Antônio)
Samba na rua, no meio na calçada, em frente ao boteco do Antônio
(Musique dans la rue, devant le bistrot d’Antônio)
Chansons : Macau Sã Assi , et Macau Téra Galánte
Le groupe Tuna Macaense
(Photo :www.m-rock.net/)
Un peu d’histoire…
La région aujourd’hui appelée Macau (Macao) faisait autrefois partie de la province de Gunagdong.
Les premiers navigateurs Portugais arrivèrent en Chine en 1513 sur l’île de Lintin.
Les années suivantes, les autorités chinoises expulsèrent plusieurs aventuriers. En 1536, à la suite d’une avarie, les Portugais obtinrent le droit de jeter l’ancre à Haojingao. Le début de la colonie est daté de 1553, année de l’établissement des premiers bâtiments permanents.
Macau était un centre naturel pour le commerce portugais avec le Japon, la Chine, l’Inde, et tout sud-est asiatique. En 1557, le gouvernement portugais signa un bail officiel avec le gouvernement chinois en échange d’un tribut annuel et établit un village. Le territoire restait sous souveraineté chinoise cependant, et les citoyens chinois soumis à la loi chinoise. En 1605, une attaque par la flotte hollandaise poussa les Portugais à construire un mur autour du village sans la permission de la Chine.
Le palais d’été du Roi Dinis est le premier qui apparaît dans la vidéo, celui qui est dans la ville. L’autre (Pena) n’a été construit que beaucoup plus tard (en 1839).
Sintra n’est pas une grande ville, et elle abrite peu de monde. Les juges disent qu’elle ne dépasse pas deux cents habitations, si l’on ne tient pas compte des nombreuses autres, éparpillées dans la campagne. Peu de chose, certes, comparé à Lisbonne, qui en est proche, ou à Santarém, ou Evora, ou Braga, ou une autre grande cité du royaume. Malgré tout, et parce que c’est la coutume que les gens de la Cour et d’autres gens de Lisbonne viennent jusqu’à Sintra traiter des affaires ou se reposer, le mouvement est important. Ce n’est qu’ainsi qu’on peut comprendre que, dans une ville comme celle-ci, dont la dimension équivaut à deux ou trois quartiers de Lisbonne, il y ait autant de tabellions.
Et de cette Cour, le Palais de la Ville, le Palais des rois, est le symbole, et des ces rois il est le lieu de repos. Lorsqu’à la fin d’une après-midi ensoleillée on entendait le bruit des pas et des mules, et dans les rues le roulement des roues de carrosses ; lorsque la rumeur des voix augmentaient et que les gamins couraient au Champ de L’Olive pour voir le cortège passer sur la place et entrer au Palais Royal ; lorsque les juges se grattaient la barbe en imaginant comment ils pourraient payer à Monseigneur le Roi l’impôt sur les récoltes qui lui est dû quand il se séjourne dans la ville ; alors c’est le signe évident que, pendant quelques jours (ou quelques semaines, si c’était l’été), Sintra se transformait, et les habitants, les colporteurs, les paysans, les artisans, les juifs et les maures affranchis, s’ils arrivaient de l’extérieur, pouvaient penser qu’ils étaient dans une autre ville, devenue paradis terrestre des seigneurs, de leurs favoris et de leurs domestiques.
http://www.dailymotion.com/video/3ZbPke6jtvoiInVie
Gato Fedorento fait chanter Pedro Abrunhosa
D’abord, la recette des croquettes de morue, exercice intéressant !
Puis répond à ses questions (qui me montre où est la route, le GPS, moyennement comique )
et enfin… le laisse chanter une chanson dont les paroles ont été modifiées.
Cliquez sur l’image…
C’est curieux que, malgré tout, nous soyons toujours « de Monchique » ! L’Algarve est devenue la plus internationale et la plus cosmopolite de nos provinces. On dit même que les gens de l’Algarve sont moins provinciaux que ceux de Lisbonne. Cette région est à la croisée des chemins de multiples langues. Mais nous, ici, nous avons toujours une côte alentejana et une algarvia, et pourtant, nous ne voulons pas plus être de l’Alentejo que nous nous sentons « du bord de l’eau ». Et nous avons une impression profonde de différence, on pourrait presque dire d’indépendance. Serait-ce à cause de l’altitude ? De la largeur de l’horizon, que l’on domine du regard, des plaines de l’Alentejo aux découpes de la côte ?
Nous somme toujours des « montagnards », avec tout ce que ça peut avoir de bon et de beau : nous sentons encore le ciste et la bruyère, le pin et le romarin. Nous avons encore dans les yeux le bleu des distances, et dans les gestes, le vert des forêts. Dans la voix, le bouillonnement des chutes d’eau et dans les pas, la consistance de la terre mouillée.
C’est peut-être pour ça que nous sommes toujours, obstinément, monchiqueiros. Et que c’est bon de demeurer, encore, égaux à nous-mêmes ! Pour combien de temps ?
António de Silva Carriço, O sabor da vida, (Chroniques) juillet 1989