L’Afrique ? Non…
… le chemin de ma maison
Le village était presque vide, silencieux. On entendait au loin une voix d’enfant qui chantait d’un son limpide un air sentimental, une berceuse. Les caquètements des poules protégeant leur progéniture à l’approche du serpent réveillaient la curiosité latente des moutons et des chèvres, qui répondaient par de timides bêlements.
Albino s’allongea à l’ombre sur le gazon, fuyant comme les animaux la chaleur écrasante du soleil de cette fin de saison des pluies. Un léger vent berçait son sommeil de fatigue.
Virginie Mouanda Kibinde, Au soleil noir du Cabinda, Ed. Transbordeurs, 2004
(Début de la préface de François-Xavier Verschave) : » Pour un peuple, le pire des dénis de justice est atteint quand il n’est pas seulement écrasé, mais quasi effacé de la mémoire universelle par une propagande hégémonique qui le voue aux poubelles de l’histoire. [...] Mais, jusqu’au début de ce siècle, je croyais aux fables racontées sur Cabinda : « partie de l’Angola » curieusement séparée de ce grand pays par l’ancien Congo belge et le puissant fleuve Congo, ce morceau d’Afrique n’aurait eu de velléités sécessionnistes que manœuvré par les puissances occidentales et leurs compagnies pétrolières. Il a, c’est vrai, comme d’autres anciennes colonies, le malheur de regorger d’or noir. «
Oops ! Une erreur est survenue.
L'accès au blog est momentanément impossible,
veuillez nous excuser et ré-essayer dans quelques instants.
Retour ou Écrivez-nous si le problème persiste.